Anton Eichberger commence une thèse à Pacte sur les « états de facto » post-soviétiques

Anton Eichberger commence une thèse à Pacte sur les « états de facto » post-soviétiques

Directrice de thèse : Sabine Saurugger

Équipe : Gouvernance

Après mes études de sciences politiques à l’Université de Constance, Sciences Po de Grenoble et à l’Université Panthéon Sorbonne, je me suis décidé de commencer un doctorat à Pacte/Sciences Po de Grenoble sous la co-direction de Prof. Dr. Sabine Saurugger et de Prof.Dr. Fabien Terpan qui sera consacré au sujet des « états de facto » post-soviétiques (post-Soviet de facto states). Ayant approfondi mes connaissances sur l’espace post-soviétiques dans le cadre d’un séminaire sur les conflits froids dans les pays post-soviétiques à l’Université de Constance ainsi que d’un stage auprès d’une fondation politique allemande à Tbilissi, en Géorgie, l’objectif de cette thèse sera d’expliquer les facteurs de succès et d’échec des mouvements séparatistes post-soviétiques, souhaitant  créer des créer des structures étatiques indépendantes, concernant leurs projets d’état. Cela implique que j’analyserai dans quelles conditions un mouvement séparatiste réussira à créer des structures quasi-étatiques et gouvernementales stables ainsi qu’incontrôlables (= un état de facto) pour l’état duquel le mouvement souhaite se séparer, ainsi que dans quelles conditions un tel projet séparatiste échouera, disant que l’état de facto soit ne sera pas créer, soit il sera immédiatement réintégré dans l’état auquel il appartient officiellement. Dans le cadre de ce projet de recherche, plusieurs cas de succès ainsi que d’échec surtout en Géorgie, en Ukraine et en Moldavie seront comparés parmi eux, l’Abkhazie, l’Ossétie du Sud, l’Adjarie (Géorgie), le Donbass/Donetsk et Louhansk (Ukraine) ainsi que la Gagaouzie et la Transnistrie (Moldavie).



Chercheur.e.s impliqué.e.s : 

Ouvert à tous