Josua Gräbener soutient sa thèse

Titre : Cotiser : au profit de qui ? Économie politique comparée des cotisations pour la formation continue en régime capitaliste (France / Italie)

Résumé : Le salaire socialisé, institution majeure des démocraties, est un tremplin incontournable pour construire une société moins productiviste, et plus égalitaire, capabilisante, durable. Pourtant de nombreuses cotisations, notamment celles pour l’éducation des adultes, sont mises au service de causes archaïques comme la croissance ou la compétitivité. Éviter (ou au moins pondérer) l’anthropocène implique de dépasser ces impasses du régime capitaliste : l’identification précise des mécanismes de subordination des cotisations à la valorisation de la propriété privée lucrative est donc indispensable. L’hypothèse générale de cette recherche est que l’échec de l’État Providence incitatif est d’autant plus grand que la pression contributive patronale sur le salaire socialisé est forte. Une comparaison entre deux pays post-dirigistes similaires (France et Italie) a permis de confirmer cette hypothèse et de réhabiliter la pertinence d’un marché du travail adossé à la propriété d’usage généralisée.

Jury composé de :

  • Christophe Bouillaud, professeur de science politique à l'IEP de Grenoble (examinateur)
  • Paolo Graziano, professeur de science politique à l'université de Padova (examinateur)
  • Jane Jenson, professeure émérite de science politique à l'université de Montréal (examinatrice), par visioconférence.
  • Fabienne Maillard, professeure en sciences de l'éducation à l'université Paris 8 (rapporteure)
  • Sabine Saurugger, professeure de science politique à l'IEP de Grenoble (directrice de thèse)
  • Eric Verdier, DR au laboratoire d'économie et sociologie du travail, université Aix Marseille (rapporteur)


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