Cette quatrième séance du séminaire se demande comment habiter aujourd’hui les environnements en transformation traversés par de nombreux enjeux socio-écologiques ? Comment habiter des lieux et des atmosphères en crise ? En cela, nous souhaiterions réfléchir la proposition de Michel Lussault de penser la vulnérabilité des habitats contemporains comme une force constructive, en se rendant attentif aux éléments d’un « care spatial ». C’est-à-dire, « tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre habitat et les principes de notre cohabitation ».
Au-delà des transformations spatiales et matérielles considérées au sein du care spatial, nous proposons de cheminer aux cotés de l’éthique du care en s’intéressant aux pratiques relevant une préoccupation particulière pour des qualités d’ambiances, qui interrogent moins le « quoi du monde environnant que le comment de l’être-au-monde ».