Type de publication:

Book Chapter

Source:

Histoire de la criminologie française, L'Harmattan,, p.pp. 215-235 (1995)

Numéro d'appel:

halshs-00343194

URL:

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00343194

Résumé:

Il s'agit ici de montrer comment le crime, les savoirs sur le crime ont participé à la construction d'identités professionnelles, solidifié ou affirmé des identités ou des positions politiques.<br /><br />De façon un peu provocatrice, envisager le crime non plus seulement comme un objet de savoirs, mais également catalyseur d'enjeux annexes; envisager le crime comme ressource...<br /><br />Pour cela je suis partie de mon travail sur l'école lyonnaise criminologique d'Alexandre Lacassagne et je me suis appuyée sur un projet de recherche en cours sur la Société Générale des Prisons ; pour l'un, l'observation de la présence massive de médecins liée à un discours sur l'homme criminel très prégnant, une absence des juristes très étonnante et un discours rare sur le pénal et les pénalités; pour l'autre, la même observation avec tous les éléments contraires. Juristes et médecins semblaient donc avoir des difficultés à “cohabiter”, d'où l'intérêt à m'interroger sur ce subtil partage des terrains autour de ce qui apparemment aurait dû rassembler ces hommes : le phénomène criminel.

Notes:

Humanities and Social Sciences/Political scienceBook sections

Equipe de recherche :