Type de publication:
ArticlesSource:
Politix, De Boeck Supérieur, Ticket 39, p.109-130 (1997)ISBN:
0295-2319Numéro d'appel:
hal-00978101URL:
http://hal.univ-grenoble-alpes.fr/hal-00978101Résumé:
Les contestations d'un grand projet d'infrastructure sont communément qualifiées de riveraines, voire de NIMBY. L'analyse du conflit du TGV Méditerranée de 1990 à 1994 permet d'interroger cette évidence. La découverte du projet suscite, dans un premier temps, une contestation essentiellement réactive de la part des riverains. Cette première phase du conflit est marquée par les comportements NIMBY, les actions de lobbying et la défense de communautés territoriales restreintes. Mais certains réseaux associatifs vont évoluer graduellement vers des logiques de mobilisation plus "construites". Soucieuses de légitimer leur action, ces associations caractéristiques de la seconde phase du conflit vont prendre appui sur des principes suffisamment généraux (et généreux) pour dépasser la singularité et l'égoïsme des revendications initiales et les inscrire dans une cause collective. Ces montées en généralité permettent une sortie du NIMBY et de la clôture identitaire. Différentes trajectoires sont apparues selon que l'extension du bien commun s'appuyait sur la mobilisation des territoires perturbés par le projet, la démocratisation des procédures de décision ou des propositions de redéfinition du projet lui-même.
Notes:
Humanities and Social Sciences/Political scienceHumanities and Social Sciences/Architecture, space managementHumanities and Social Sciences/SociologyJournal articles
