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ArticlesSource:
Annali di archeologia e storia antica. Nuoava serie, Istituto universitario orientale di Napoli. Dipartimento di studi del mondo classico e del Mediterraneo antico, Volume 2, Naples, Italy, p.141-157 (1995)Numéro d'appel:
halshs-00003899URL:
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003899Mots-clés:
DelphesRésumé:
L'article propose de reprendre un ensemble de dédicaces delphiques, celles dont l'état de conservation permet une bonne compréhension, et de les étudier, non pas du point de vue du vocabulaire, mais de celui de la composition formelle. En effet, des constantes ont été repérées et cette étude permet de fait de remettre en cause certaines restitutions.<br />L'étude, qui repose sur l'examen de 238 dédicaces, montre que plus les siècles passent, plus les dédicaces d'étrangers sont nombreuses. Au IVème siècle, les dédicaces associant une donation au dieu aux honneurs d'un homme apparaissent alors qu'auparavant la cité était l'unique donatrice. Le dédicant sera mentionné en premier jusqu'au milieu du Ier siècle de notre ère où, sous l'impulsion de Tibère, on notera en premier la personne donatrice en tant que personnage honoré. Ces remarques et conclusions rappellent qu'il faut être prudent avec les restitutions proposées pour les dédicaces delphiques.<br />La composition des inscriptions reflète l'évolution du rôle du sanctuaire qui est liée à la transformation des rapports entre les hommes et les dieux. Dans les premières dédicaces, l'offrande remercie le dieu pour la faveur qu'il a manifestée. Par la suite, le souci de s'attirer les faveurs de puissants mortels fera passer les dieux au second plan et la mention de la divinité rappellera que la statue est dressée dans un sanctuaire.
Notes:
Humanities and Social Sciences/HistoryHumanities and Social Sciences/Archaeology and PrehistoryHumanities and Social Sciences/ReligionsJournal articles
