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Institutional membership: 
Centre national de la recherche scientifique
Status: 
CNRS Researcher (f)
Permanent.e
Research areas: 
Relations humains - animaux sauvages
Research team: 
Office: 
1403
Address: 
Cité des Territoires 14 av. M. Reynoard 38100 GRENOBLE

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Présentation

My research work explores relations between humans and nature, and how policies on the natural world stand up to global changes, with as a key point of entry anthropo-zoological relations (between humans with regard to animals, and between humans and animals). My aim is to understand how wildlife, a key element in biodiversity, plays a part, or not, in the construction of human society, and to what extent political and scientific action on biodiversity impacts the way human and non-human groups form.
After studying the conflicts and controversies surrounding the management of ‘problem’ animals as part of my PhD, I went on, during my post-doc, to investigate the negotiation of a ‘safe distance’ between humans and animals, in particular with regard to the protocols for monitoring and understanding large mammals. Adopting a comparative approach I am currently looking at the anthropo-zoological relations prompted by various situations, from hunting to nature conservation in the city, through issues of managing wildlife in protected areas.

 

 

Subject: 
Les territoires de l'imprévisible. Conflits, controverses et "vivre ensemble" autour de la gestion de la faune sauvage. Le cas du loup et du sanglier dans les Alpes françaises
Dates: 
December, 2007
External supervisor(s): 
Olivier Soubeyran et André Micoud
Abstract: 

La gestion d’animaux potentiellement "à problème", tels que le loup et le sanglier, est complexe. Il s’agit de maîtriser au mieux des comportements animaux intrinsèquement imprévisibles. Mais en plus, les modalités d’une « bonne gestion » font l’objet de conflits et de controverses, les hommes ne s’accordant pas sur les catégories socio-spatiales dans lesquelles ces animaux doivent être pensés. A la croisée entre aménagement et géographie sociale, cette thèse s’attache à explorer les formes de relations que suscite la gestion du loup ou du sanglier entre territoires politiques, territorialités humaines et spatialités animales. Elle articule outils conceptuels géographiques et sociologiques et approches théoriques de l’aménagement. Une de ses spécificités tient dans sa posture épistémologique, privilégiant un regard symétrique entre acteurs et actants non humains ou profanes et scientifiques. Le déploiement des controverses autour des caractéristiques et des agissements des humains et non-humains met en lumière des « arguments génériques ». Leur trame argumentative montre des similarités dans l’opposition entre partisans et détracteurs de ces animaux. Si de tels arguments apportent des éléments de compréhension des conflits, ils donnent une image trop caricaturale des réactions territoriales face à la gestion de ces animaux. Les innovations socio-spatiales, impulsées par les opérateurs territoriaux "loup" et "sanglier", ne peuvent être mises à jour qu’en procédant à une microgéographie. Des opérateurs spécifiques aux territoires, expliquant le caractère conflictuel ou non des "vivre ensemble", ont alors été identifiés. Des pistes d’opérationnalisation sont enfin proposées.