Diplômé du master "Techniques, Sciences & Décisions" de Sciences Po Grenoble, j'ai entamé une thèse au sein du projet Eco-SESA (UGA) en octobre 2017. Ce dernier fait l'hypothèse que le contexte de transition énergétique actuel "remet en cause le fonctionnement historique des réseaux et le rapport des individus et des communautés à l'énergie". 

Ce travail s'inscrit dans le front de recherche "Modélisation des interactions entre bâtiments et avec les réseaux à l’échelle du quartier" de ce projet de recherche transdisciplinaire. Il se base sur l'hypothèse que la transition énergétique, avec dans son sillage la production locale d'énergie, crée des synergies nouvelles entre les bâtiments géographiquement proches. Le développement de pratiques comme l'autoconsommation collective, et la limitation de l'apport exogène en énergie qu'il induit, accroit les interdépendances entre ces bâtiments et requiert de nouvelles formes de coopération. 

Quelles formes prennent ces interdépendances ? Selon quelles modalités institutionnelles, organisationnelles et spatiales se mettent-elles en place ? Comment penser la pérennité de ces nouvelles pratiques issues d’un contexte de transition ?   Voici les premières pistes de recherche sur lesquelles s’appuie ce travail.