Après une thèse de doctorat à la Universidad Autónoma de Chiapas (UNACH) portant sur les organisations et institutions informelles de passeurs dans l’un des principaux passages frontaliers entre le Mexique et le Guatemala (2010-2014), j’ai poursuivi mes recherches sur les mouvements migratoires et de réfugiés entre l’Amérique centrale, le Mexique et les États-Unis au sein de l’équipe Justice sociale du laboratoire Pacte, tout d’abord en tant que postdoctorant (2016-2018), puis chercheur associé depuis 2018.
Au-delà des dynamiques migratoires Amérique centrale-Mexique, je m’intéresse également, d’une part, aux trajectoires migratoires de longue distance, par exemple d’Afrique vers les États-Unis via l’Équateur et le Brésil, et aux stratégies et modalités d’insertion socioéconomique des migrants lors des étapes urbaines au Mexique. D’autre part, je m’attache à mieux cerner le phénomène de la migration irrégulière, aussi bien à l’échelle micro-individuelle (logiques, motivations, attentes, représentations) qu’à l’échelle macro (industrie de la migration, trafic de migrants).
Depuis 2009, j’ai collaboré avec plusieurs institutions universitaires, telles que le Tec de Monterrey (ITESM) Campus Chiapas où j’assurais les cours de sociologie, relations internationales et géographie politique, la UNACH (assistant de recherche, 2013-2014), ou encore le Colegio de la Frontera Sur (ECOSUR) en tant que professeur invité (2015). En outre, je travaille également depuis 2019 comme collaborateur scientifique pour le Groupement Romand d'Etude des Addictions (GREA) à Lausanne.