SALOME DEHAUT
Doctorante (Université Grenoble Alpes)
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Environnements
Coordonnées
Bâtiment : Ext Cité Territoires
Bureau : G319
Site web :
Thèmes de recherche
Environnement, protection de la nature, rewilding, libre-évolution, réensauvagement.
Disciplines scientifiques
Géographie culturelle de l'environnement, political ecology.
Enseignement
L2 GES : UE Mobilisations et contestations territoriales
M2 GAED-GEOPOESICE : intervention « Protéger sans enclore : rewilding, libre-évolution et autonomie plus qu’humaine », UE Espaces protégés, conservation et territoires.
2020 : « Analyser les discours d’une ONG pour mettre en évidence ses représentations territoriales : le cas de Rewilding Europe », M1 UE Initiation à la recherche.
Publications
Articles dans des revues à comité de lecture
2023
Dehaut Salomé, « Fondements pour une géographie plus qu’humaine du rewilding : revue de littérature et proposition de définition », Natures Sciences Sociétés, vol. 31, n ◦ 1, janv. 2023, p. 3–17 doi : 10.1051/nss/2023023.
Notices dans des ouvrages collectifs
2023
Beauté Julie et Dehaut Salomé, « Feral », in Handbook of the Anthropocene, N. Wallenhorst & C. Wulf (Éds.), Springer.
Thèse
Le rewilding en Europe : humains et non-humains en tension dans la redéfinition des territoires et des trajectoires écologiques
Projet de thèse en Géographie
Sous la direction de Laine Chanteloup et Stéphane Héritier.
Thèses en préparation à l'Université Grenoble Alpes en cotutelle avec l'Université de Lausanne , dans le cadre de École doctorale sciences de l'homme, du politique et du territoire depuis le 01-09-2020.
Mots-clés : réensauvagement, humain/non-humain, nature/société, rewilding, protection de la nature, Europe
Résumé :
Mon projet de recherche s'inscrit au croisement des géographies culturelle et politique de l'environnement, et vise à mettre en œuvre une approche de géographie plus qu'humaine : cette dernière reconnaît l'agentivité des non-humains et les interrelations entre êtres humains et non-humains et appartient à un ensemble de courants dits post-humains ou post-humanistes. Il porte sur le rewilding, un nouveau principe d'action écologique et de conservation des espaces naturels né aux États-Unis dans les années 1990. Le rewilding, tel qu'il est présenté et envisagé en écologie et dans sa mise en projets, conduit à penser l'action écologique comme n'ayant pas les êtres humains comme finalité, et comme ne reposant pas sur leur intervention. C'est un paradigme qui viserait à rétablir un écosystème dit sain et complet, dont le fonctionnement n'impliquerait plus d'action humaine. Je défends l'idée selon laquelle la notion centrale du rewilding est l'« autonomie plus-qu'humaine » : l'un des résultats attendus des projets de rewilding est en effet une autonomie des espèces et processus non-humains, considérés comme actants. Or cela conduirait à repenser les relations entre êtres humains et non-humains, aujourd'hui largement fondées en Europe sur l'image de l'être humain dominateur ou protecteur de la nature, pour établir une relation plus équilibrée. Cependant cette autonomie plus-qu'humaine est bel est bien envisagée par rapport aux êtres humains. Le rewilding est bâti sur une contradiction : les êtres humains cherchent à mettre en œuvre leur propre décentrement. Ces interrogations me conduisent à une problématique générale : le rewilding, en tant qu'il actualise des rapports de force dans ses territoires de mise en œuvre, est-il en mesure de devenir un paradigme susceptible de transformer les relations entre êtres humains et non-humains en Europe, et selon quelles modalités ?
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