Cheikh Abdoul Ahad Ba

Chercheur associé
Portrait de bach
Affiliation : 
Autre
Statut : 
Maître de conférences
Chercheur associé
Non permanent.e
Domaines de recherche : 
Ecologie politique
Équipe de recherche : 

Onglet(s)

Présentation

Lecturer - Researcher at the Institute of Territorial Governance, Cheikh Anta Diop University of Dakar - https://www.ucad.sn/

Focused on Governance and sustainability transitions : Policy and practice

Researcher at the Institute for Social and Economic Research - WiSER

REGION2050 – Mobile space, Porous border, Pathways of regionalization

https://wiser.wits.ac.za/page/regions-2050-AM

University of the Witwatersrand

 

Titre de la thèse : 
Changement climatique et gouvernance des risques hydrologiques
Dates : 
mars, 2015 - octobre, 2019
Résumé de la thèse : 

J’ai réalisé une thèse ambitieuse, nourrie d’une multitude de lectures, au croisement de plusieurs champs de recherche (gouvernance, géographie de l’environnement et écologie politique). La focale thématique (la gouvernance des risques hydrologiques en contexte estuarien) reste relativement ouverte et donne prise à une démarche résolument interdisciplinaire. Ce choix a ainsi permis d’aboutir à la formulation de résultats robustes qu’il s’agit maintenant de consolider (approche en termes d’écologie politique des savoirs et de pluriversalisme).

L’originalité du positionnement et de la démarche de ma thèse confèrent une réelle valeur ajoutée au travail que j’ai réalisé : le travail présente ainsi l’avantage de vouloir combler l’intervalle entre deux courants de recherches a priori disjoints :

 

  1. L’analyse de sensibilité climatique urbaine de Saint Louis (étude des systèmes administratifs déconcentrés voire décentralisés et de la nécessaire gouvernance multi-échelles associée).
  2. L’analyse de la vulnérabilité géo-physique de l’estuaire du Sénégal (étude des écosociosystèmes) et des synergies d’impacts associées.

 

Ma démarche est de nature inductive, elle s’intéresse initialement au potentiel disruptif d’un événement historique (l’ouverture de la brèche dans la langue de Barbarie) pour in fine se pencher sur la question de l’ingouvernabilité du territoire étudié (du fait de l’accumulation des risques hydrologiques) et d’une gouvernementalité singulière qui choisit d’ignorer la pertinence des savoirs vernaculaires portés par les communautés indigènes.

Les prescriptions et préconisations à caractère normatif formulées à la fin de ma thèse permettent d’intégrer les résultats ciblés portant sur la revalorisation des savoirs autochtones au sein d’une approche plus globale ayant trait à la gouvernance des régions estuariennes marquées par une accumulation des risques hydrologiques (en amont : inondations et en aval : érosion et submersion marine). Plus généralement, ces dernières permettent de renouveler les réflexions sur l’animation territoriale en contexte sahélien, voire au-delà.

Au final, mon travail de thèse va constituer un socle à partir duquel s’épanouissent déjà et s’épanouiront plus intensément d’autres travaux dans le futur (entre les SHS et les STS, entre l’Université de Grenoble-Alpes, d’autres Universités et le continent africain voire au-delà).