Un thème, plus précisément un substantif – le foncier – structure l’ensemble de mes travaux. C’est donc l’approche foncière, en évoquant l’essence même du territoire approprié, qui constitue la clef d'entrée de mes travaux. En effet la terre, qui est à la fois un morceau de la surface terrestre, une valeur, mais aussi la continuité de la personne et de la famille, s’inscrit dans le temps et dans le territoire. La terre, le bien-fonds, la propriété foncière, le zonage ou le parcellaire, traduisent pareillement la force de la collectivité et la place de l’individu territorialisé. L’appréhension de la question foncière dans les dynamiques territoriales est un préalable à la compréhension des mutations des espaces et des sociétés.
Trois entrées :
- L’objet foncier : Approfondir l'analyse du système d'acteurs du foncier : la mise en tension entre la figure du propriétaire et l'analyse des politiques publiques permettra de construire une grille d’observation et d’analyse de l’objet foncier.
- L'objet foncier et la géographie : Des travaux géographiques engagés : quels apports de la prise en compte du foncier à la science géographique ? Etudier le foncier pour comprendre/ appréhender les dynamiques spatiales.)
- L'objet foncier et l'interdisciplinarité : Une réflexion méthodologique : quelle démarche transversale pour analyser un matériau à la dimension interdisciplinaire ?
La figure du propriétaire est devenue centrale dans ma démarche de recherche : tout d’abord comme catégorie analytique des acteurs agissant sur l’espace, ensuite comme animateur des marchés fonciers et immobiliers impactant les dynamiques spatiales, enfin comme force perturbatrice des politiques publiques territorialisées.