J’ai effectué mon parcours universitaire à l’École Polytechnique de Turin (Italie) avec une Licence en Ingénierie de l’énergie et un Master en Ingénierie énergétique et nucléaire. Cette formation m’a permis d’acquérir les outils techniques pour affronter les problématiques environnementales liées à la génération d’énergie et notamment pour l’utilisation de sources renouvelables et l’amélioration de l’efficience énergétique. Après mon master j’ai travaillé comme chercheuse dans la Fondazione Eni Enrico Mattei (Milan, Italie), en collaborant à la réalisation d’un modèle d’évaluation des politiques du changement climatique à niveau mondial. Convaincue de l’importance des acteurs locaux pour poursuivre l’objectif de la transition à la durabilité, en Octobre 2016 j’ai commencé une thèse en écologie territoriale né de la collaboration entre l’Inria Grenoble Rhône-Alpes et le laboratoire PACTE. Cette thèse, encadrée par Nicolas Buclet (PACTE), Pierre-Yves Longaretti et Jean-Yves Courtonne (INRIA), vise à analyser les enjeux socio-écologiques des activités humaines créatrices de richesse. L’effort de recherche portera sur le couplage des modèles quantitatives pour l’analyse du métabolisme du territoire (analyse de flux de matière, analyse de cycle de vie, analyse multi-échelle) avec des approches qualitatives et socio-économiques du problème (analyse de jeux d’acteurs et leurs interactions : proximité, lien de pouvoir, légitimité, motivation). La Vallée de la Maurienne constituera le terrain d’application de la thèse : les principales activités de création de richesse seront analysées (notamment agriculture, tourisme et transformation du bois), et les interactions avec le reste de la Savoie et les autres territoires nationaux et internationaux seront étudiées pour fournir une meilleure compréhension des chemins de transition territoriale à la durabilité.
Michela Bevione débute une thèse
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