Thierry Bontems et Jean Adam
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Inter-équipes, Podcast
Tout comprendre sur le ‘’bilan Gaz à Effet de Serre’’
Notre saison 3 s’achève aujourd’hui, et comment mieux conclure la thématique de la transition écologique qu’en parlant du projet de bilan gaz à effet de serre du laboratoire ? Pour cela, nous avons reçu Thierry Bontems et Jean Adam, tous deux instigateurs de ce bilan à Pacte.
Comme son nom l’indique, le bilan gaz à effet de serre (GES) repose sur le calcul des émissions de gaz à effet de serre - issues des activités d’une organisation afin de mettre en évidence les habitudes les plus émettrices de cette institution et initier une démarche de réduction. En effet, le volume moyen de gaz à effet de serre d’un Français, aujourd’hui, avoisine les neuf tonnes par an, là où les commissions d’experts telles que le GIEC préconisent une réduction à deux tonnes à l’horizon 2050. Une réduction assez drastique qui implique forcément de démarrer des démarches de transition le plus rapidement possible. Dans cette optique, Pacte a démarré son projet de bilan GES fin 2021, avec objectif de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.
Depuis le coût financier vers le coût carbone
Pour dresser un bilan GES, il existe déjà un certain nombre de méthodes appliquées notamment par l’ADEME, le collectif Labo 1.5 ou d’autres organisations nationales. Thierry et Jean ont donc entrepris de documenter et comparer ces différentes méthodes afin d’en retenir la plus adéquate pour Pacte, avec pour choix final une méthodologie basée sur des facteurs monétaires. Concrètement, la méthode retenue se base sur les différentes factures du laboratoire et convertit la dépense en euro vers une quantité de CO2 équivalente émise.
Il ressort de cette conversion que la majeure partie de l’activité du laboratoire, et donc de sa source principale d’émission de GES, réside dans les déplacements des chercheurs : près de 40% des émissions, un constat tout à fait en adéquation avec la spécificité de leurs recherches, largement axées sur des enquêtes de terrain ou des restitutions de résultats dans des conférences, congrès ou divers colloques. En revanche, cette part due aux déplacements se retrouve rapidement absorbée si l’on remonte à l’échelle de l’université, dont les dépenses sont fortement réorientées vers les services patrimoines, la gestion des fluides et des énergie
Une méthode adaptable et exportable
Le changement d’échelle évoqué plus haut n’a rien d’incohérent avec la méthode utilisée par Thierry et Jean, puisqu’ils expliquent qu’elle fonctionne comme un système fractal. Ainsi, le bilan qu’ils ont pu établir pour le laboratoire peut tout à fait être obtenu pour un autre laboratoire, pour une école ou pour une institution de plus grande ampleur, ce qui suscite un fort intérêt au sein de la communauté universitaire.
Ceci étant dit, maintenant que Pacte dispose de son bilan GES, le chantier n’est pas terminé pour autant. L’analyse et la recherche de pistes de réflexion a donc été confiée à une commission thématique dédiée et ouvert à tout.e.s, avec pour objectif de mettre au point une charte des bonnes pratiques pour le laboratoire et ses personnels et, surtout, de bien cerner l’acceptabilité de ces pratiques par l’ensemble de la communauté scientifique dans l’optique d’essayer, enfin, de “changer pour de vrai”..
Retrouvez tous les épisodes de InPacte sur :
Acast : https://shows.acast.com/in-pacte
Spotify : https://open.spotify.com/show/2PH1zBR9gHghtQrB8lxD55
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InPacte est une création du service communication de Pacte et d'Emilie Wadelle
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