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HELEN KLEIN

Doctorante (Université Grenoble Alpes)

Justice sociale

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Contact details

Building : IGA vigny-musset

Office : T-302

Helen.Klein@univ-grenoble-alpes.fr

Website :

URL site personnel

Pratiques sociales et spatiales,

Faire et défaire les frontières.

Les bancs publics pour les personnes âgées,

Espace et vieillissement.

Scientific disciplines

Discipline(s) scientifique(s)

Sociologie ; sociologie urbaine,

Border studies.

Sociologie du vieillissement.

Curriculum vitae

- 01-12/2024 : Ingénieure d'étude sur le projet SPAGE (Pacte, Université Grenoble Alpes)

- 2020 - 2024 : Contrat doctorale (Pacte, Université Grenoble Alpes)

Thèse de sociologie, sous la direction d'Ewa Bogalska-Martin et Thibauld Moulaert

Titre de la thèse : « Pratiques de faire et de défaire les frontières. Le cas d’une ville moyenne »

- ANR : « Citizenbench » Des bancs publics pour les aîné.e.s ?

- 2018 : Master Intervention et Développement Sociale (Université Montpellier III)

Informations complémentaires

À la croisée des borders studies et de la sociologie de la ville, cette thèse porte sur les pratiques sociales, discursives et politiques de faire et de défaire les frontières dans une ville moyenne. La recherche s’appuie sur une enquête qualitative réalisée par entretiens dans une ville qui n’est ni transfrontalière, ni une ville « globale » mais une ville moyenne située dans les Alpes françaises. Les analyses de discours et de récits ont été réalisés lors des visites commentées avec les habitants de cette ville appartenant à deux groupes sociologiques : les résidant×e×s de longue date, français ou originaires de la communauté européenne et les résidant×e×s plus récemment arrivées et d’origine non européenne. Ces matériaux ont été complétés par des entretiens avec des élu×e×s municipaux et de membres d’associations, ainsi que par une littérature grise composée de textes de lois, des discours politiques et institutionnels. Cette étude interroge d’abord la complexité de la production des frontières historiques et plus récentes, permettant ainsi de mieux cerner les contours, les caractéristiques et les dynamiques sociales et imaginaires qui les qualifient. Ensuite, elle questionne le traitement social de l’Autre, les représentations socio-spatiales des usagers de l’espace urbain qui y sont associées et, enfin, les formes de rapports de pouvoir inscrits dans l’espace matériel et symbolique d’une ville moyenne. Au final, cette thèse met en évidence le fait que les frontières doivent être pensées comme le résultat « du faire » au quotidien par les individus et groupes sociaux à travers leurs pratiques, plutôt que comme quelque chose qui « est » et qui constitue par exemple les limites d’un territoire national.

Submitted on January 29, 2024

Updated on August 23, 2024