- Imprimer
- Partager
- Partager sur Facebook
- Partager sur X
- Partager sur LinkedIn
Soutenance thèse / Villes et territoires
Le 13 janvier 2026
Saint-Martin-d'Hères
Action publique et inégalités sociales de santé dans la lutte contre le choléra dans les quartiers de Kipé et de Hamdallaye 1.
Le choléra, identifié depuis 1817 dans les plaines du Gange (Bardet et al, 1988), est une maladie vaincue depuis plus d’un siècle dans les pays riches (Bourdelais, 2003). Pourtant, elle est devenue « une maladie tropicale » (Heyerdahl, 2019) qui continue à faire son chemin en Afrique et dans certaines zones d’Asie malgré les moyens technologiques et prophylactiques mis en place pour l’éliminer. La persistance de cette pathologie dans ces zones s’explique en partie par les conditions historiques, politiques, économiques et culturelles.
En traitant du choléra dans cette thèse, nous nous intéressons aux politiques publiques de santé, aux pratiques et représentations sociales développées autour des épidémies. Ainsi, nous nous sommes intéressés tout d’abord à l’élaboration et à la mise en place des politiques publiques de santé afin de relever les dysfonctionnements susceptibles d’empêcher la réussite des actions entreprises sur le terrain dans le cadre de la lutte contre les épidémies. Ensuite, nous avons cherché à expliquer comment les pratiques habituelles des populations de Kipé et de Hamdallaye 1 fondent des manières d’agir et de faire qui s’opposent aux préconisations sanitaires édictées par les pouvoirs publics, les ONGs et les professionnels de santé. Enfin, dans l’objectif d’en connaitre davantage sur la propagation de la maladie, nous avons également abordé les questions relatives aux croyances populaires pour comprendre comment elles opèrent pour compromettre les politiques publiques de santé mises en place en République de Guinée.
Notre démarche s’inscrit dans une approche globalisante inspirée de l’approche des politiques publiques de santé et de la gestion des épidémies (Le Marcis, 2015 ; Desclaux et Sow, 2017 ; Piarroux, 2019), de celles de la Sociologie de la maladie et de la santé (Fassin,1992 ; Adam et al, 2017), de celles des inégalités sociales de santé (Dozon et Fassin, 1989 ; Castro et Farmer, 2003) et de celle de l’anthropologie symétrique (Lavigne Delville, 2011 ; Faye, 2015). Nous avons privilégié l’approche discursive en partant de la méthode de la théorisation ancrée (Paillé, 2014) basée sur l’utilisation de l’entretien semi-dirigé auprès des acteurs gouvernementaux, locaux, internationaux et des citoyens des quartiers de Kipé et de Hamdallaye 1. Nous avons également recouru à la méthode de l’observation in situ (Arborio, 2007) pour comparer les dires et les pratiques réelles de nos enquêtés.
Composition du jury
Cherry SCHRECKER · Professeure émérite, Université Grenoble Alpes
Frédéric LE MARCIS · Professeur des universités, ENS de Lyon
Joëlle KIVITS · Professeure des universités, Université Paris Cité
Abdoulaye Wotem SOMPARE · Maître de conférences, Université Général Lansana Conté de Sonfonia
Guillaume VALLET · Professeur des universités, Université Grenoble Alpes
Alice DESCLAUX · Directrice de recherche émérite, Institut de recherche pour le
Développement (IRD) - TransVIHMI
Thèse dirigée par Cherry SCHRECKER.
Date
14h
Localisation
Saint-Martin-d'Hères
Bâtiment Michel Dubois - salle A06
- Imprimer
- Partager
- Partager sur Facebook
- Partager sur X
- Partager sur LinkedIn