Portrait de ahmettcr
Affiliation : 
Université Grenoble Alpes
Statut : 
Doctorant
Non permanent.e
Domaines de recherche : 
Frontières
Équipe de recherche : 
Bureau : 
T-302
Adresse : 
Cité des Territoires 14 av. M. Reynoard 38100 GRENOBLE

Onglet(s)

Présentation

Après un Master de Géographie à l'Institut d'Urbanisme et de Géographie Alpine, durant lequel mes travaux de mémoire ont porté sur les politiques d'accueil et d'habitat des gens du voyage, j'ai suivi une formation de Sociologie à l'Université de Grenoble, qui m'a amené pour mon Mémoire de Master à travailler sur l’organisation et le fonctionnement des services publics en France comme fabrique de l'Invisibilité sociale. Dans le cadre de ma thèse, mes travaux de recherche porte sur une analyse géopolitique des relations qu’entretiennent le Niger et l’Europe à l’aune de la « crise migratoire » de 2015. J'étudie notamment l'impact de ces rélations sur les politiques nationales de gestion des frontières du Niger.

Linkedin: https://www.linkedin.com/in/tchilouta-rhoumour/

 

Titre de la thèse : 
"De l'autre côté de la frontière" : quand l'Europe sous-traite la gestion de ses frontieres au Niger.
Dates : 
octobre, 2019
Directeur.s / Directrice.s : 
Directeur.s / Directrice.s extérieur.e.s : 
Harouna Mounkaila
Résumé de la thèse : 

Thèse en co-tutelle internationale entre l'Université de Grenoble Alpes et l'Université Abdou Moumouni (Niger).

 

Au cœur de l’espace Sahélo-saharien, le Niger constitue depuis la fin des années 2000 l’un des plus importants lieux de passage des migrants, depuis l’Afrique de l’Ouest en direction de l’Europe via l’Algérie et/ou de la Libye. Depuis 2015 (Sommet Euro-Africain de La Valette), après la fermeture des autres itinéraires alternatifs (chute de Kadhafi, conflit malien), le Niger, seul Etat de la sous-région avec une relative stabilité politique et sécuritaire, s’est « imposé » aux yeux de l’Europe, comme le dernier rempart dans sa lutte contre les migrations clandestines et, donc candidat idéal dans la mise en œuvre de sa politique « d’externalisation » du contrôle des flux migratoires.

 

En s’intéressant à ce qui se passe « de l’autre côté de la frontière », ce sujet de thèse propose d’explorer la question des frontières sous un angle peu habituel dans les analyses géopolitiques, en liant les « borders studies » et les « migrations studies ». Elle se base sur une analyse critique et originale du triptyque de « sécurité, développement et protection » qui régit les dynamiques d’acteurs engagés dans la lutte contre les migrations clandestines au Niger. Elle part d’un constat, celui de la profonde transformation de l’espace territoriale nigérien depuis le Sommet Euro-africain de La Valette (Malte 2015), qui a érigé le Niger comme dernier rempart dans la lutte contre les migrations clandestines en direction de l’Afrique du Nord (Libye, Algérie) et progressivement vers l’Europe. Cela, s’est traduit notamment par l’adoption par le Niger d’une approche répressive et sécuritaire des migrations (avec une loi criminalisant les migrations) et par le durcissement de ses frontières (création et multiplication des points de contrôle en amont et en aval du pays).

 

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