CNRS Défi S2C3
Titre du projet : Cultiver la ville : le « bonheur des dames » ?
JARDINIÈRES
Justice Alimentaire Ressources Dispositifs Insertion Nature Itinéraires Réseaux Expérience Solidarité
Description du consortium de recherche
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Sophie Louargant, responsable du projet, Enseignante-Chercheure, Umr Pacte.
Rebecca Shankland, Maîtresse de conférences en psychologie, Université Grenoble Alpes, Laboratoire Inter Universitaire de Psychologie.
Alexia Barroche , Doctorante , Umr Pacte.
Corinne Luxembourg, Maîtresse de conférences en géographie, Université d'Artois, Laboratoire Discontinuités, EA 2468.
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Résumé du projet :
Le projet propose d’analyser les comportements et les relations des femmes à la nature en ville, présentes dans les dispositifs des jardins alimentaires d’insertions en ville. L’approche pluridisciplinaire entre géographes et psychologues a pour objectif d’articuler les notions de genre, de production de l’alimentaire, de bien-être pour observer et comprendre les formes d’agentivité produites par les jardinières. Le croisement méthodologique entre récits de vie, carnets de bord et questionnaires de type échelle de satisfaction des besoins fondamentaux, contribue à mieux déterminer les croisements entre théorique entre les notions de genre, de « care » et de santé urbaine.
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PROGRAMME de FORMATION et de RECHERCHE ERASMUS +
NetRaw : Network for Rural Active Women project
ERASMUS+ Partenariat stratégique 2017-1-FR01-KA204-037255
Équipe pilote du projet : Responsable scientifique : Sophie Louargant,
Chargée de mission : appui au pilotage de projet et relations avec les partenaires territoriaux : Hélène Puzin, UGA, Cermosem, Le Pradel.
Ingénieurie technique de formation et d'appui à la recherche : Mélodie Roche, UGA, Cermosem, Le Pradel.
Le programme de recherche intitulé NetRaw : Network for Rural Active Women project a pour objectif principal de créer, développer et donner accès à des ressources de formation, de capitalisation et d’accompagnement aux femmes rurales habitant dans les espaces ruraux méditerranéens (Espagne, France, Grèce). En effet, ces derniers sont en profondes mutations depuis la fin du 20ème siècle, étant passés d’espaces de monoactivité agricole, à la pluriactivité et la tertiarisation (tourisme, activités de loisirs, services à la personne) mais également, dû à l’accélération des connectivités et des mobilités, à des espaces de transitions écologiques, culturelles et sociales. Ce contexte a fortement transformé les rapports sociaux de sexe présents dans ces territoires (émancipation des femmes, reconnaissance de leurs droits en tant qu’entrepreneuse) et modifié les relations entre urbains et ruraux. Cependant, des stéréotypes sont encore très prégnants sur les femmes rurales, qui souvent sont associés dans les imaginaires collectifs, à une image désuète (« la campagnarde ringarde »).
Ainsi, ce projet vise à questionner la place accordée aux femmes rurales dans les médias, les politiques publiques européennes, et de capitaliser avec trois collectifs de femmes rurales, qui proposent des outils partagés pour accompagner, réaliser des changements avec et à destination des femmes entrepreneures de ces territoires, des connaissances qui seront le support de la formation pour adultes. La comparaison européenne permettra de comprendre les leviers possibles pour ces collectifs et d’estimer leurs impacts localement pour chaque territoire (Ardèche, Catalogne, Thessalonique).
Cette démarche s’appuiera sur une méthodologie de recherche-action, collaborative et participative, visant à relater ces transformations. Elle a pour objet de réaliser un portefeuille de compétences européens des femmes en espace rural, d’établir des supports pédagogiques visuels et numériques (Webdocumentaire, teaser, Mooc) avec les femmes en vue de développer un réseau de formation « femmes rurales ». L’ensemble de ces échanges et travaux se concrétisera dans un lieu d’innovation sociale et territoriale nommé le « « women living lab européen » du campus rural (Ardèche, Cermosem).