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Soutenance thèse / Justice sociale
Le 31 mai 2024
Saint-Martin-d'Hères
Haute montagne et plantes à fleurs : géographie d’une science du vivant sur une marge de l’habitabilité terrestre
Cette thèse envisage le vivant sous le prisme de deux marges : la marge géographique de la haute montagne et une marge de la science, hybride entre sphère académique (chercheur·es, laboratoires) et sphère non académique (explorateurs, Parc national). La première partie de cette thèse analyse la construction d'un savoir botanique à la limite même de la vie en altitude, s'appuyant sur la géohistoire des expéditions en haute montagne et sur la géographie des sciences. Une seconde partie expose, sous forme de deux articles publiés, les recherches menées sur les plantes de haute montagne : (i) évolution d'espèces en conditions extrêmes (groupe biologique des androsaces) et (ii) transformations d'écosystèmes alpins au cours de l'Anthropocène (écologie historique). Enfin, dans la troisième et dernière partie, ces mêmes recherches sont confrontées au régime de perception de pratiquants de la haute montagne, incluant les professionnels (guides, gardien·nes). Cette approche ethnobotanique permet d'aborder la question de l'habitabilité terrestre par le prisme de la relation humains/non humains dans un contexte écologique extrême. Elle se termine par l'analyse de la mise en récit de cette recherche sous une forme "populaire" : celle de la bande dessinée.
Composition du jury
Fabien Anthelme - IRD/Montpellier
Pierre Moret - CNRS/Toulouse
Isabelle Arpin - INRAE/Grenoble
Sarah Bortolamiol - CNRS/Paris
Bernard Debarbieux - Université de Genève
Laura Péaud - Université Grenoble Alpes
Jérôme Poulenard - Université Savoie Mont Blanc
Thèse dirigée par Philippe Bourdeau et Pascal Mao (Université Grenoble Alpes)
Date
14h
Localisation
Saint-Martin-d'Hères
Salle André Rassat
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