Exposition "Bordear, una idea de frontera"

Toutes les frontières sont des conventions, attendant d’être dépassées. On ne peut transcender une convention que si l’on peut concevoir de le faire” (David Mitchell, Cloud Atlas, 2004). A l'heure où la frontière est plus que jamais au cœur de l'actualité, il est essentiel de pouvoir construire un espace où la penser différemment. Notre perspective intersectionnelle nous permet d'expérimenter un autre type de relation avec les espaces intermédiaires que sont les frontières, en allant au-delà des approches binaires du type nous / eux, dehors / dedans.

Consacrer une exposition à l'art frontalier à Mexico est une initiative inédite et un défi. Elle est composée d'œuvres de six artistes internationaux : leurs perspectives constituent autant de témoignages de la vie frontalière que des explorations d'imaginaires alternatifs, ou encore des efforts précieux pour la justice, sur des frontières de plus en plus violentes.

L'équipe à l'origine de cette exposition est composée de :

Anne-Laure Amilhat Szary, professeure à l'université de Grenoble-Alpes
Andrea Masala, doctorant en histoire de l'art et en géographie
Paula Duarte, Torrivilla et Catalina Bojacá, fondateurs du collectif curatorial Procuraduría

Liste des artistes et leurs œuvres :

Border Forensics (Blessing Matthew ), Suisse
Ingrid Hernández (Casa hecha con tapas de foam #2, Colonia Fraternidad. Serie: Sedimentaciones, 2022-2025), Mexique
Yeni Mao (Automatic), Canada - USA -  Mexique
Cassandra Mayela (Maps of displacement), Venezuela
Ruben Ulises Rodríguez Montoya (: Eres tú, ese ser q vuelve a tierra mojada), USA -  Mexique
Pierre Valls (48º52´15.13´N/2º19´01.80´E/33º08´22.60´N/11º27´40.12´E), France-Mexique

L'exposition sera inaugurée le jeudi 30 janvier et sera complétée d'un symposium intitulé Pushing Border Art's Borders, qui se tiendra le 31 janvier 2025 au Palacio de la Autonomía 

Elle sera visitable du 30 janvier au 16 mars, tous les jours de 10 à 18h, Lic. Primo de Verdad No. 2, Centre historique de la CDMX).

Le projet est le fruit d'un partenariat entre l'Université de Grenoble-Alpes, le CEMCA, la Villa Albertine, le doctorat en histoire de l’art de l’Université de Gênes et Procuraduría.