Villes : biophilie et anthropocène, que faire pour redresser le fonctionnement des villes dans un monde de polycrises ?

Les recherches récentes ne considèrent plus les villes comme un simple support physique d’une structure sociale. En effet, les villes sont désormais considérées comme des systèmes hypercomplexes formant un écosystème qui fonctionne à plusieurs échelles (locale, régionale, nationale et internationale) et mêlant plusieurs dimensions (environnementale, économique et sociale). Or, pour pouvoir concilier les défis multi-échelles, il faut une recherche pluridisciplinaire et une approche systémique apte à décrypter la complexité des villes et mettre tous les acteurs autour de la table pour s’approcher des scénarios les plus bénéfiques. Hélas, de grandes inégalités entre le Nord et le Sud persistent, soit en matière de recherche, soit en matière d'actions en faveur de la transition écologique et énergétique. Dès lors, pour palier aux problèmes à l’échelle planétaire, il est nécessaire d’adopter une approche coopérative et collaborative afin de réduire les inégalités Nord-Sud et d’accélérer les actions humaines visant à préserver les systèmes critiques de la Terre. À partir de ses recherches, Mohammed présentera brièvement (i) WFE (eau-nourriture-énergie) nexus pour améliorer la collaboration entre les villes du monde (peer-cities), (ii) l’évaluation de l’eau virtuelle des villes du Sud, (iii) l'évaluation des émissions de carbone des villes du monde et (iv) une analyse du système complexe développée pour la ville du Cap (Afrique de Sud). "

Dans le cadre du Séminaire Villes et Territoires.